Mille%, le krump en création

Court-métrage | VOST-EN

mardi 13 février 2024

Produit par le Centre de Doc' de Lezarts Urbains, Mille% a été tourné entièrement à l’IPhone. Ce court-métrage réalisé par Catherine Wielant (réalisatrice de Mauvaises Herbes) plonge au cœur de la création de BLIND, un spectacle 100% krump chorégraphié par Hendrickx Ntela et Dexter Pierre Belleka. Le documentaire accompagne l’équipe dans ses recherches et son processus, suivant les résidences menant à la création du spectacle. Mille% témoigne de leur travail, de leur complicité, mais par-dessus tout de leur amour pour le krump.

« À force de les filmer lors de leurs résidences de création, j’ai commencé moi aussi à tellement bien connaître leur chorégraphie que je bougeais avec. "Ah, le groupe va partir à gauche" ou "Attention, il va aller en avant" et je pouvais suivre. J’ai adoré le moment où je commençais à me fondre dans leur chorégraphie. » - Catherine Wielant

ITW AVEC CATHERINE WIELANT

Lezarts : Comment t’est venue l’idée de faire le film ?

Catherine Wielant : « J’ai trouvé intéressant que c’était la première création chorégraphique à base de krump en Belgique. C’était une première, même si comme ils le disent dans l’interview, il y a eu un ou deux spectacles comme ça en France. Et puis il y avait le fait qu’Hendrickx était une artiste accompagnée de Lezarts donc je la voyais beaucoup passer. Je me rendais compte que c’était vraiment une femme hyper intéressante. C’est tout ça qui m’a donné envie de faire ce film. »

Lezarts : Quel message voulais-tu faire passer à travers ton documentaire ?

Catherine Wielant : « C’est mystérieux le krump. C’est fascinant. C’est comme une catharsis. On est qui on est, on amène tout. Du coup avec le documentaire j’ai voulu voir ce qui se passe dans la boîte noire au cœur des résidences. Qu’est-ce qui se passe quand tu réunis des krumpers avec leur beau projet et ces beaux moyens techniques ?  Qu’est-ce qui se passe quand ils sont coupés du monde pendant un certain temps, dans cet espace hyper protégé ?  Le krump c’est vraiment une mise à nu où tu sors tout.  Du coup il y a tellement de spontanéité, ils n’ont pas le temps de cacher leur côté sombre, parce qu’ils mettent tout. Parfois on essaye de cacher ses côtés sombres, on n’en est pas fier. Là il y a tout. Et il n’y a rien de laid en fait. Il y a cette innocence. »


Lezarts : Tu as suivi les coulisses de la création de Blind, quel élément du processus t’a le plus marqué au cours de ces résidences ?

Catherine Wielant : « Hendrickx a un leadership très naturel. Tout le monde propose des choses et elle écoute toutes les propositions. Elle sait où elle va et tout le monde suit. Puis, à certains moments, quelqu’un d’autre prend le lead artistique. Tout le monde s’écoute, sans tension. C’est vraiment beau de les voir travailler. Le stress ne prend jamais le dessus. Ce n’est jamais un stress empoisonné, c’est plus une adrénaline avec du plaisir. »

Lezarts : Tu as filmé la résidence musicale aussi, comment s’est passé la création de la bande sonore de Blind ?

Catherine Wielant : « La résidence musicale a duré une petite semaine. Une fois que la musique a été créée, le tout dernier jour y avait l’ingénieur du son qui faisait les prises pour que ça devienne la musique du spectacle. Ensuite y a Hendrickx qui a dansé pour la caméra, qui a improvisé une danse sur le résultat de cette résidence musicale. C’est la première fois qu’il y avait vraiment la musique du spectacle et qu’elle dansait dessus. »

Lezarts : Retour à Mille%, quel est ton passage préféré du film ?

Catherine Wielant : « Les images de la fin sont mes images préférées, c’est ce que j’appelle La Bulle. Vu que l’IPhone a un grand angle, j’ai dû aller très près. J’étais moi-même dans La Bulle. Et cette scène-là je n’ai pu la capter que parce que j’étais à beaucoup de répétitions et qu’ils me laissaient approcher de plus en plus près. Ils m’ont vraiment laissé entrer dans leur intimité, c’est un beau cadeau qu’ils m’ont fait. C’est une grande confiance. Ils m’ont permis, malgré leur pudeur, d’y accéder. Parce qu’ils sont pudiques hein, malgré qu’ils donnent tout. Bien sûr avec un autre objectif j’aurais pu capter ça en cinq minutes, oui, j’aurais pu, mais ça aurait été comme la voler en fait, cette scène. Et je ne crois pas que les images auraient cette intensité d’émotion. (…) On peut aussi se demander pourquoi ça prend autant de temps de faire un documentaire, mais c’est juste une question de confiance à créer, et la confiance ça prend du temps. Et il faut avoir la même pudeur qu’eux pour restituer cela au montage sans abuser de leur confiance. Toi aussi tu dois rester pudique. Voilà, c’est ce que je trouve si difficile dans le travail de documentaire. »

Lezarts : Tu es une grande fan de la musique de Morf, tu nous en parles ?

Catherine Wielant : « C’est jouissif le montage avec une musique pareille. C’est rythmé et c’est très créatif. Tu peux trouver un moment triste, un moment gai, un moment sautillant, un moment lourd… Tu pourrais faire des heures de montage avec la musique de Morf. Elle raconte des histoires sa musique en fait. Et la musique du spectacle est juste magnifique. »

Lezarts : Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné en observant la Cie Konzi créer Blind ?

Catherine Wielant : « Le fait qu’ils soient sérieux comme des enfants qui jouent. A la fois leur spontanéité et leur côté sérieux dans le travail. Leur énergie positive, tout le temps, c’est dingue. Ce sont des gens très positifs. Et mon plaisir à moi de filmer de la danse comme ça, moi j’adore quand je filme quelque chose et que mon mental à moi s’arrête. Et que moi-même je suis totalement prise dans mon image, tu vois ? J’adore ça. Ce côté méditatif qu’on a en filmant. Et dans la danse c’est trop bien. En tout cas là c’est trop bien parce que tu as des moments où ils dansaient en silence, je trouvais ça juste merveilleux, avec juste leurs voix. Hendrickx qui fait le tempo, les petits bruits un peu bande dessinée comme ça, c’est juste magnifique. Et puis de temps en temps boum c’est la musique qui explose. J’adorais parce qu’eux ils étaient dans un flow créatif mais moi aussi avec ma caméra je pouvais vraiment me mettre dans ce flow. Et le côté sonore des répétitions renforçait ça, donc ça ouais j’ai adoré. »

Lezarts : Pourquoi as-tu choisi de filmer avec un l’IPhone ? Comment as-tu procédé ?

Catherine Wielant : « Je fais ça comme avec un petit renard à apprivoiser tu vois ? Je reste d’abord en dehors, puis je les rejoins dans l’action. Et alors là je m’approche vraiment. Parce que l’IPhone a un grand angle et qu’il faut donc s’approcher très près. Mais pas trop, sinon ça déforme les visages. Ça a été ça ce boulot : trouver la juste distance. Et au fur et à mesure, ils se sont tellement habitués à moi qu’ils disaient, "Ah, t’es encore en train de filmer !", et ils se marraient. »


Mille%

Durée : 20 minutes
Réalisation et image : Catherine Wielant
Montage image : Mélisse Cottard
Mixage son : Malika El Barkani
Chorégraphie : Hendrickx Ntela, Pierre-Claver Belleka (Dexter)
Danseurs : Hendrickx Ntela, Israël Ngashi (Wild), Pierre-Claver Belleka (Dexter), Tony Ndoumba (NoScript), Arias Fernandez (Joker) et Luka Austin (Sniper).
Musique : Morf, Joshua Twambi, Jeanel Ambrosio, Thierry Massenba

CATHERINE WIELANT

Documentariste ayant travaillé au cœur des cultures urbaines pendant plus de 20 ans, Catherine Wielant a notamment réalisé « Magane number one » sur des danseurs hip hop au Gabon, « Un costard pour la transe » dans l’intimité de la fanfare Don Fiasko au Bénin (avec Tristan Locus), ou encore « Mauvaises herbes » sur l’univers du tag à Bruxelles (avec Caroline Vercruysse). À travers ses films et vidéos, elle aime explorer les formes artistiques qui poussent dans les marges, les interstices et les pavés, là où elles explosent de vitalité.

"BLIND"

© Shino Vision

Cie Konzi | Luka Austin, Joker, Wild, Dexter & Hendrickx Ntela.

 « Dans un monde où nous pensons être libres, où tout semble normal et où tout geste devient éphémère, sommes-nous libres de penser par nous-mêmes ? »

Cette question s’est posée à Hendrickx et Dexter à la suite de leur rencontre et d’échanges autour de leurs cultures respectives. C’est la confrontation de leurs deux cultures qui a donné naissance à cette réflexion sur la liberté dans notre monde contemporain. C’est de l’écoute de leurs histoires respectives – celle d’un jeune homme s’exilant suite à une dictature en Afrique et d’une jeune femme issue de la deuxième génération d’immigration en Europe – qu’est née cette création intitulée BLIND.

© Shino Vision

BLIND dénonce l’aveuglement conscient et inconscient des citoyens, nourri par un système générateur de désirs inatteignables. Réunis autour de la culture krump, cinq danseurs – de France, d’Espagne, de Belgique et du Sénégal (Luka Austin, Joker, Wild, Dexter & Hendrickx Ntela) font face à une même histoire dans différents endroits du monde. Chaque personnage, portant son vécu propre, réagit à sa façon au discours suggéré par l’ordre établi. La bande-son du spectacle a été mise au point de concert par Morf (un des beatmakers krump les plus reconnus en Europe) et des musiciens de mouvance R&B Afro-Soul (le pianiste Joshua Twambi, le guitariste Jeanel Quinta et le batteur Thierry Massamba). Empreinte de spiritualité, la danse Krump agit comme un exutoire de leurs émotions, véritable moyen d’exprimer leur identité profonde, de cultiver leur patrimoine.

LES ARTISTES

Source : www.get-down.be

Compagnie Konzi

© Shino Vision

La compagnie Konzi est une compagnie dont les membres sont exclusivement des krumpers venant de France, d’Allemagne, d’Espagne, du Sénégal et de Belgique. Cette compagnie dont le siège est en Belgique a pour objectif de développer le krump sur tous types de scènes, de diffuser des créations et de valo­riser le krump en tant que pratique artistique. La compagnie veut montrer au monde entier cette danse expressive, née de l’intention et qui capte l’attention.

Elle a pour objectif de débarrasser le public des préjugés pré­sents autour de ce style de danse et surtout faire reconnaître le krump comme une danse, en voie de développement en Belgique.

La compagnie voit le jour en 2017 pour une première création intitulée To be a slave, diffusée en Belgique et en Allemagne. Cette première thématique choisie mettait en scène différentes formes d’esclavage allant de la traite négrière à l’esclavage moderne. En travaillant sur des problématiques qui sous diffé­rentes formes, peuvent toucher la population mondiale, la com­pagnie vise un public international. L’identification du public est primordiale dans ce travail. Les propos traités sont l’écho d’une sensibilité à l’actualité qui posent des questions existentielles.

La compagnie met également un point d’honneur au travail musical en intégrant un compositeur, un beatmaker et deux musiciens pour créer des bandes sons authentiques mêlant le krump à d’autres sonorités ou en y intégrant bruitages.

www.instagram.com/drickxkonzi

Hendrickx Ntela - Chorégraphe et interprète

© Shino Vision

Danseuse et chorégraphe liégeoise d’origine congolaise, Hendrickx Ntela pratique plusieurs styles de danses urbaines : le hip-hop, le krump, la dance-hall, le kuduro, l’afro-house etc. Elle oeuvre en tant que danseuse freestyle, chorégraphique et professeure au sein du collectif One Nation. A titre d’exemple, elle a travaillé avec Brahim Rachiki ou encore Grichka, véritables pionniers du krump en France, elle sera finaliste au champion­nat du monde de krump en Allemagne en 2014.

Hendrickx a pris part à de nombreux projets culturels belges et étrangers dans le domaine des danses urbaines. Grâce à ces échanges et ces connexions, elle a pu acquérir des expé­riences professionnelles dont l’organisation de battle à Liège et de l’événement Krump Date à Bruxelles. Hendrickx Ntela présente sa première création To be a slave mettant en scène huit krumper·euses internationau·les dont Pierre Anganda et trois musiciens live en 2017 au Zinnema et au KVS à l’occasion de Festival Lezarts Danses Urbaines.

Elle est fondatrice du collectif Drickx Konzi, membres de One Nation, un groupe 100% féminin polyvalent et de Gully Fusion, groupe international krump féminin.

En 2018, elle crée avec son acolyte Pierre Anganda la forme Beyond produite par Lezarts Urbains qui traite de la limite entre réalité et imaginaire en installant un personnage dans deux corps distincts.

En 2019, elle intègre la formation Tremplin Danses hip-hop et devient dans ce cadre co-chorégraphe et interprète de la pièce Au Fil du temps de la compagnie Corpeaurelles. Cette même année, elle est formatrice pour le festival Les Nuits de la danse, à Dakar et y diffuse une première étape de sa créa­tion Blind.

www.instagram.com/hendrickxntela

Pierre Dexter Belleka - Chorégraphe et interprète

© Shino Vision

Dexter Pierre Belleka membre de la compagnie La Mer Noire au Sénégal. Originaire du Libéria, Pierre-Claver Belleka s’exile très jeune dans de nombreux pays africains suite aux conflits politiques affectant le continent. En 2006, sa découverte du mouvement krump lui permet de développer une gestuelle particulière, s’inspirant du concept d’animalité, de spiritualité et de diverses danses expérimentales.

Il remporte de nombreuses compétitions et devient rapide­ment une référence sur la scène hip-hop au Sénégal. Ses pre­mières participations à des compétitions internationales sont vite remarquées (M.V.P. Hip Hop Games Concept 2015, Demi-finaliste International Illest Battle 2016 et 2017).

Après avoir suivi au Sénégal la formation professionnelle en danses hip-hop «Sunu Street», son engagement progressif dans la performance et la chorégraphie l’ouvrent à de nou­veaux horizons et disciplines artistiques. Il se distingue dans divers projets internationaux (France, Danemark, Afrique du Sud), incluant des marques reconnues (Guinness, H&M) et s’il­lustre à la demi-finale du concours artistique “L’Afrique a un incroyable talent” en 2016 puis à la sélection lilloise du Battle Opera, jugé par Marie-Claude Pietragalla.

Aujourd’hui, il représente le continent africain dans plusieurs compétitions au niveau international (Belgique, Pays-Bas, Russie, Côte d’Ivoire) et est co-chorégraphe de la création Gaou de la compagnie La Mer Noire.

www.instagram.com/dexterbravoorootz

Arias Fernandez (Alias Joker) - Danseur interprète

© Shino Vision

Arias est un danseur et chorégraphe indépendant né à Madrid (Espagne). Durant son enfance et son adolescence, il se forme en gymnastique acrobatique et en parkour. Il a toujours aimé avoir plusieurs approches du mouvement ou des arts, mais est particulièrement attiré par la danse. Cela l’a conduit à tra­vailler à l’international en tant que professeur et chorégraphe dans différents styles urbains. Au fil des années, il a également commencé à combiner de nouvelles disciplines telles que la danse contemporaine et les arts martiaux, tout en accordant de l’importance à l’improvisation et à la création de composi­tions chorégraphiques.

En 2015, il interprète le projet Heart, une collaboration du Cirque du Soleil et des frères Adria réalisé par Nadine Gerspacher. Il est co-créateur des sociétés Aina & Arias, Bioshock, Efil, The Jokerz Company et directeur du projet OM RASA, une méthode de formation basée sur plusieurs disciplines. Arias collabore comme danseur avec la compagnie Nadine Gerspacher dans les pièces A sweet Hello et Ever after (toutes deux dirigées par Nicolas Ricchini). Il est membre de deux des équipes krump les plus importantes: Madrootz (international) et Titans (leaders de la scène krump en Espagne). Il fait également partie de la toute première création krump Naissance dirigée par Grichka Caruge. Arias est une référence dans la communauté krump au niveau international, jugeant les battles et les workshops.

www.instagram.com/ariasjoker

Luka Austin (Alias Kid NY) - Danseur interprète

© Shino Vision

Luka Austin Seydou alias Sniper commence avec le Madrootz Crew à Paris (France). Il est actuellement sous la direction du grand chorégraphe de krump Tight Eyez. A seulement 24 ans, il fait du krump depuis déjà 16 ans et a gagné plus de 70 tour­nois de danse prestigieux. Il est connu pour sa contribution à la fondation du mouvement européen de krump, mais aussi pour être spécialisé dans le beat-making, qu’il pratique depuis ses 11 ans. Son style krump est basé sur la musicalité, beau­coup de technique et de feeling. Il s’inspire d’artistes légen­daires comme Tight Eyez, Muhammad Ali, Floyd Mayweather ou Busta Rhymes, qui le poussent à créer son personnage dans le krump. Il mène des ateliers réguliers à Tokyo, en Inde, au Kazakhstan, en Ukraine, à Amsterdam, en Russie, au Brésil, en République Tchèque, et dans bien d’autres pays. En dehors du monde du krump, Luka a également fait l’expérience de la danse dans des spectacles, des émissions de télévision en Europe où il a dû travailler avec de nombreux styles différents.

www.instagram.com/lukaaustin

Israël Ngashi (Alias Wild) - Danseur interprète

© Shino Vision

Israël Ngashi pratique le krump depuis quatre ans. Le krump est un style très expressif dans lequel il se sent à l’aise, et qui lui permet d’adapter en mouvements toutes les sources d’ins­piration qu’il puise autour de lui. Il est également membre du collectif de krumpers BBF2.0. En 2019, il est interprète pour la création Heyoka de Britt Ryckebosch.

www.instagram.com/illiwild

Morf Muzik - Beatmaker

Mozarf aka Morf, débute le krump en 2007 avec les Outsiderz à Ermont (France). En 2009 il commence à créer des productions musicales krump. En 2012, une de ses productions est utilisée dans un événement krump ce qui marquera son entrée dans le mouvement. Il intègre une « fam » krump et est aujourd’hui le compositeur musical officiel de plusieurs compétitions inter­nationales de krump.

www.instagram.com/mozarf_paris

Joshua Twambi - Pianiste

Jeune musicien et producteur de 23 ans, évoluant principa­lement en Belgique et venant d’une famille de chanteurs. Pianiste de formation mais aussi bassiste, guitariste et arran­geur. Ces inspirations sont variées entre le R&B, blues, gospel, jazz mais aussi la rumba congolaise et ces autres sonorités. Il a la capacité de travailler seul mais aussi de gérer une équipe d’artistes ou de musiciens. Il a collaboré avec différents artistes locaux et internationaux, dans le gospel mais notamment dans la musique séculaire.

Jeanel Ambrosio - Guitariste

De son vrai nom, Jeanel Quinta, est un artiste guitariste qui est né et a grandi en Belgique. Baigné depuis sa plus tendre enfance dans une tradition musicale forte, il assiste souvent aux concerts de différents artistes, et se découvre très tôt un talent pour la musique. Ses influences sont variées. Il s’inspire notamment de la rumba, style provenant de son pays d’origine, la République Démocratique du Congo. Cependant, il touche également à d’autres styles dont le reggae ou encore le R&B. Il a collaboré avec des artistes de la diaspora congolaise et a aussi plusieurs singles sur les plateformes avec le groupe Famille Royale.

Thierry Massenba - Batteur

Jeune artiste né en Belgique, en 1995, au sein d’une famille de musiciens, il touche à plusieurs instruments tels que la guitare ou encore le piano, mais son instrument de prédilection est la batterie. Il joue tous genres de musique dont la soukous, le R&B ou encore le reggae. Il a collaboré avec de nom­breux artistes connus de la diaspora congolaise dont Benjamin Schoos.

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Belgique
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